La Collection McMichael d’art canadien annonce son programme d’expositions pour l’été 2024

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À gauche : Clarence Alphonse Gagnon (1881-1942), Sur la plage de Baie-Saint-Paul, 1909, huile sur panneau, 15,9 x 23,5 cm, collection privée; en haut à droite : Caroline Monnet (née en 1985), Nous sommes la Terre, 2023, broderie sur membrane pare-air, 55 x 42 po, collection privée; en bas à droite : Alexa Kumiko Hatanaka (née en 1988), Namazu, patchwork de washi (bouts de papier amassés pendant trois ans), gravure, teinture naturelle, encre, sacs en papier de riz, (env. 70 x 128 po), 2023, vue de l’installation : galerie Patel Brown. Photo : Jean-Michael Seminaro

Le 21 juin 2024, Kleinburg, ON − La Collection McMichael d’art canadien annonce aujourd’hui son programme d’expositions pour l’été 2024, année qui marque le 150e anniversaire de la première exposition impressionniste. Le Fleuve des rêves : l’impressionnisme et le Saint-Laurent présente plus de 150 œuvres réalisées il y a plus d’un siècle par des impressionnistes québécois, parmi lesquels William Brymner, Ozias Leduc, James Wilson Morrice, Henrietta Mabel May, Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté, Maurice Cullen et Clarence Gagnon – l’occasion non seulement d’effectuer un bilan magistral de l’héritage laissé par la peinture québécoise, mais aussi de découvrir l’âme et le cœur d’une culture vue à travers le regard de ses artistes les plus prisés.

À la fin de juin, une exposition sera consacrée à l’artiste d’origines française et anishinaabe Caroline Monnet, pour qui le paysage est à la fois le vecteur de la mémoire ancestrale et un lieu de transmission du savoir.

Des œuvres de jeunesse de l’artiste d’origine québécoise A.Y. Jackson nous permettront par ailleurs de parfaire notre compréhension de ce membre clé du Groupe des Sept ainsi que des influences québécoises et européennes qui ont façonné son art.

Enfin, dans le cadre de son programme d’artiste en résidence, le McMichael accueillera, durant tout le mois de juin, l’artiste canadienne d’origine japonaise Alexa Kumiko Hatanaka, qui créera, dans la cabane de Tom Thomson, une œuvre in situ qu’on pourra voir jusqu’à la mi-octobre.

Présenté à partir du 22 juin, Le Fleuve des rêves : l’impressionnisme et le Saint-Laurent examinera comment le Québec s’est approprié ce mouvement pictural, dont la première exposition parisienne a eu lieu il y a tout juste 150 ans. Nombre d’artistes québécois se sont formés en France et ont adopté le modernisme européen, qu’ils ont ensuite rapporté avec eux au Canada. Ces artistes se sont fait remarquer par leurs paysages colorés et leurs scènes urbaines animées. L’exposition réunit d’ailleurs un ensemble remarquable de chefs-d’œuvre qui nous font voyager le long du Saint-Laurent, depuis les rues grouillantes d’activité de Montréal − alors capitale financière du pays – jusqu’à la région de Charlevoix, en passant par Québec et la Côte-de-Beaupré. Un large éventail d’artistes québécois, rarement exposés en Ontario, seront représentés, parmi lesquels William Brymner, Ozias Leduc, James Wilson Morrice, Henrietta Mabel May, Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté, Maurice Cullen et Clarence Gagnon. L’exposition propose également un voyage immersif dans le temps grâce des photos d’archives, des textiles et de la poterie provenant de la région.

Anne-Marie Bouchard et Sarah Milroy ont assuré le commissariat de l’exposition, laquelle s’accompagne d’un catalogue de 256 pages publié par les Éditions Goose Lane.

À partir du 29 juin, le Musée présente Pizandawatc / The One Who Listens / Celui qui écoute , un choix d’œuvres réalisées par l’artiste d’origines française et anishinaabe Caroline Monnet, née en 1985. Le titre de l’exposition, Pizandawatc, qui signifie « celui qui écoute » en anishinaabemowin, correspond au nom traditionnel de la famille maternelle de Monnet, avant que les missionnaires oblats n’imposent de nouveaux patronymes aux autochtones. L’artiste rend ainsi hommage à son arrière-grand-mère, Mani Pizandawatc, la première de sa famille à connaître la division du territoire en réserves.

Les œuvres présentées dans cette exposition élargissent la réflexion de Monnet sur le temps, les récits oraux, le partage du savoir et la notion de territoire considéré comme vecteur de la mémoire. Les sculptures formées de couches de bois sont nées de la volonté de l’artiste de préserver la langue sous une forme durable, tandis que les bronzes reprennent les formes du bois abîmé par les intempéries. Des œuvres textiles brodées, souvent créées à partir de matériaux d’isolation industriels, intègrent par ailleurs des phrases évoquant le pouvoir de connexion de la nature ainsi que la résilience des expressions culturelles autochtones. L’exposition est une version modifiée de celle présentée à l’origine au Musée d’art de l’Université de Toronto et placée sous le commissariat de Mona Filip.

L’exposition Les guerres de Jackson : A.Y. Jackson avant le Groupe des Sept, présentée jusqu’au 2 février 2025, se penche sur une période rarement abordée de la carrière du peintre Alexander Young (A.Y.) Jackson (1882-1974), à savoir la décennie ayant précédé la formation du Groupe des Sept en 1920. Avant d’accéder à la renommée, Jackson a passé des années à livrer combat contre les galeries, les critiques d’art et les collectionneurs privés de sa ville natale, Montréal. Au début de sa carrière, Jackson a été fortement influencé par des artistes québécois plus âgés, tel Maurice Cullen, qui avait alors adopté un style impressionniste. L’exposition, placée sous le commissariat de Sarah Milroy et de l’historien Douglas Hunter, présente des peintures exécutées par l’artiste lors de voyages à l’étranger (Italie, Belgique et France) ainsi que des représentations du monde rural québécois et ontarien, réalisées après son retour au pays. Hunter est l’auteur d’un récit historique intitulé Jackson’s Wars, qui raconte les années de formation artistique et militaire de Jackson, d’où le titre de l’exposition. Sont d’ailleurs exposées des peintures représentant des champs de bataille en France, exécutées par l’artiste durant la Première Guerre mondiale. L’expérience militaire de Jackson aura d’ailleurs un impact durable sur son interprétation des paysages canadiens. Cette mise en lumière des premiers accomplissements, combats et triomphes de Jackson constitue une rare occasion de jeter un regard neuf sur l’héritage laissé par l’un des plus importants peintres canadiens.

Enfin, dans le cadre du programme d’artiste en résidence dans la cabane de Tom Thomson, le McMichael est heureux d’accueillir, durant tout le mois de juin, l’artiste visuelle Alexa Kumiko Hatanaka (née en 1988), établie à Toronto. Hatanaka, qui s’intéresse principalement à des techniques artisanales gourmandes en temps, associant gravure en relief, textiles et papier, est en train de créer une installation in situ, qui sera exposée au McMichael jusqu’à la mi-octobre. Le public est invité à rencontrer l’artiste de 13 h à 14 h, tous les jeudis et vendredis de juin.

This information is also available in English.

Pour organiser des entrevues avec les artistes et(ou) les commissaires d’exposition, participer à une visite guidée, obtenir des images à haute résolution des expositions et (ou) des œuvres ou encore obtenir des exemplaires des publications aux fins de recension, veuillez communiquer avec Sam Cheung par courriel (scheung@mcmichael.com) ou par téléphone (905.893.1121, poste 2210).

LA COLLECTION McMICHAEL D’ART CANADIEN

La Collection McMichael d’art canadien est un organisme du gouvernement de l’Ontario, qui bénéficie du soutien du ministère du Tourisme, de la Culture et du Sport ainsi que de la Fondation McMichael d’art canadien. Le McMichael est le seul musée d’importance au pays qui se consacre exclusivement à l’art canadien. En plus de mettre en tournée des expositions, le McMichael possède une collection permanente de plus de 7 000 œuvres réalisées par des artistes canadiens − entre autres, Tom Thomson, le Groupe des Sept et leurs contemporains, des artistes autochtones ainsi que des artistes issus de l’immigration. Le Musée, qui s’étend sur 100 acres de terrain boisé et de sentiers de randonnée, se situe au 10365 Islington Avenue, Kleinburg, au nord de Major Mackenzie Drive dans la cité de Vaughan. Pour en savoir plus, consultez le site mcmichael.com.

Relations avec les médias

Sam Cheung

Associé, Relations avec les médias et Communications
Collection McMichael d’art canadien
905.893.1121, poste 2210
scheung@mcmichael.com

Grace Johnstone

Directrice, Marketing, Communications et Ventes Sales
Collection McMichael d’art canadien
905.893.1121, poste 2265
gjohnstone@mcmichael.com

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