Rita Letendre turned 90 this fall, and she remains one of the leading abstract artists in Canada, and a legendary icon for women artists. She is best known for her hard-edge abstract works from the 60s and 70s, some of which were presented as epic wall murals in public locations in Toronto. But her roots lie in Quebec, and in her student days at the École des beaux-arts where she, like Françoise Sullivan, was exposed to the example of Paul-Emile Borduas. The works gathered in this exhibition are from the late 50s and early 60s, and they spring from that transformative moment in Quebec culture. Unlike Sullivan, Letendre was not an official member of the Automatiste movement, but her impulse to embrace freedom of expression and tap into primal energy clearly mark her as a kindred spirit.
Letendre grew up in Drummondville, Quebec, of mixed Abenaki and settler heritage, but it was her Abenaki grandmother, Marianna Ledoux, who she says really taught her how to live. Letendre remembers: “If there was a big storm she would take me out in the field in all the thunder and she would say — this is nature and it is beautiful. Don’t be afraid.”
As an artist you must learn who you are, what life means to you and only then can you relate your findings to the rest of the universe. – Rita Letendre
Aujourd’hui âgée de 90 ans, Rita Letendre demeure une des figures emblématiques de l’art abstrait au Canada et s’impose comme un modèle pour les femmes artistes. Elle est surtout connue pour ses œuvres « hard-edge » des années 1960 et 1970, dont certaines grandes fresques publiques réalisées à Toronto. D’origine québécoise, à l’instar de Françoise Sullivan, elle étudie à l’École des beaux-arts de Montréal et subit l’influence de Paul-Émile Borduas. Les œuvres réunies dans cette exposition datent de la fin des années 1950 et du début des années 1960, et s’inscrivent dans le cadre du tournant culturel de la société québécoise. À la différence de Sullivan, elle ne compte pas parmi les membres officiels des Automatistes, mais sa quête de liberté d’expression et d’énergie à l’état brut l’apparente néanmoins au mouvement.
Née d’une mère abénaquise et d’un père québécois, Rita Letendre grandit à Drummondville, au Québec. Selon l’artiste, c’est sa grand-mère maternelle qui lui a appris la vie. Elle se souvient : « Lorsque l’orage éclatait et le tonnerre grondait, elle m’amenait dans les champs et me disait “c’est la beauté de la nature. N’aie pas peur”.
Rita Letendre – About the Artist
Rita Letendre – Antarès
Rita Letendre (born 1928), Le chemin de l’angoisse 1959, acrylic on canvas, 41.9 × 33 cm, Private Collection